dimanche 23 décembre 2012

VI - Prendre en compte la diversité des élèves

Le cours ITYPA est arrivé à sa fin, mais je suis encore loin d'avoir terminé d'écrire sur ce blog alors restez branchés ;)

Nous allons voir ici comment nous pouvons dispenser un enseignement adapté à l'ensemble des élèves quelque soit leur niveau, leur origine, leur handicap ou leur maladie.


Au premier abord, on pourrait croire que c'est impossible de donner un cours qui peut être suivi par des élèves n'ayant pas les mêmes facilités dans la matière. Pourtant, partant du principe que tout homme est capable d'apprendre et de comprendre toute connaissance, je suis certain que l'on peut détruire ces vieux adages tels que "Le X c'est trop dur pour moi", "Je n'ai jamais été bon en X" ou "Les X ? J'y arriverai jamais" (Remplacer X par la matière de votre choix).

Il me semble que tout ici est question de temps, et tant que l'on en dispose, nous sommes capables d'affronter n'importe quel problème. C'est pourquoi une proposition serait de construire un cours avec une difficulté croissante et progressive, mais en laissant à l'élève suffisamment de temps entre chaque cours pour l'assimiler et poser des questions complémentaires à son enseignant. Ceux qui auraient fini plus tôt pourraient augmenter leur charge de travail en effectuant des exercices plus poussés, voire en suivant d'autres cours; à la manière du "pour aller plus loin".
Au final, tous les élèves auront acquis le même socle de connaissances.

Une autre possibilité est de proposer aux élèves en facilité d'aider leurs camarades. Par aider, je n'entend pas donner la solution mais bien d'imiter le rôle de l'enseignant. Cela serait doublement vertueux : d'un côté le bon élève solidifie ses connaissances en les restituant, et de l'autre côté le mauvais élève bénéficie d'une approche qui lui est plus familière et donc plus simple que celle proposée par l'enseignant.

Les TICE offrent aussi des réponses à cette question. On peut imaginer un même cours sous différentes versions, avec des objectifs communs et des objectifs supplémentaires pour les cours plus avancés.


Maintenant, comment s'adapter à la culture ou aux origines de l'élève ?
Ce problème est plus épineux car cela implique de différencier une connaissance alors que par définition elle est universelle. En fait, il s'agirait simplement de modifier la manière de présenter les choses; on peut agir sur les exemples, les sujets des exercices, les contextes, afin que cela soit le plus parlant possible pour l'élève.


Enfin, comment peut-on prendre en compte les handicaps et maladies des élèves ?
Il n'y a pas de réponse unique. Certains handicapés nécessiteront un accompagnement personnalisé alors que d'autres pourront être plus facilement intégrés aux établissements ordinaires.
Quelle réponse du côté des TICE ? Premier bon point c'est qu'une mobilité réduite ne porte pas préjudice à l'utilisation d'un ordinateur, pas besoin d'infrastructure particulière si ce n'est au domicile de l'élève. Il faudrait ensuite intégrer des sous-titres sur chaque cours pour les sourds et malentendants ainsi que des outils d'accessibilité : clavier visuel, narrateur, écritures lisibles, élocution claire, etc. Mais pour aller plus loin, là encore, cela passe par un accompagnement personnalisé.


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