mercredi 2 janvier 2013

X - Se former et innover

Me voilà arrivé (enfin !) au dernier point de l'Arrêté du 12 mai 2010 portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier que je décortique depuis désormais plusieurs semaines.

Ce point, "Se former et innover" marque aussi le lien profond avec l’auto-formation que je défends dans ce blog et avec le MOOC ITYPA que j'ai suivi : Internet, tout y est pour apprendre.

Je ne peux donc que conseiller aux enseignants novices en TICE de le suivre également.
Je crois fortement que le numérique peut apporter de nombreuses réponses à des problématiques liées à l'enseignement et qu'il appartient à tous les acteurs du système éducatif de s'orienter dans cette voie.

Cela n'est pas simple ! Car cela implique en effet de penser autrement et ce grand bouleversement ne va pas plaire à tous. C'est certain que l'étudiant qui s'engage aujourd'hui dans le métier d'enseignant verra sa profession évoluer comme jamais auparavant.

Enfin, de nombreuses formes de pédagogie innovantes vont voir le jour et je crois que chaque professeur aura à l'avenir sa propre pédagogique, sa propre manière d'enseigner avec les outils technologiques qui lui sont les plus pratiques et les plus familiers. Et même pour aller plus loin, chaque élève saura aussi construire la pédagogie qui lui est la plus appropriée et s'adapter aux différentes matières qu'il apprend.

mardi 1 janvier 2013

IX - Travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l'école

Ce point nous rappelle que l'élève et son professeur ne sont pas seuls. Chacun à son environnement et il s'agit de s'y appuyer pour la formation.
Pour l'élève mineur, ce sont toujours les parents (ou tuteurs) qui sont les plus proches de lui et les plus disposés à connaître ses besoins. Il est donc nécessaire de s'entretenir avec eux pour accompagner l'enfant lorsqu'il est en difficulté et lors de son orientation.
Une fois majeur, l'élève est davantage responsable de sa formation et il faut plutôt l'accompagner dans sa réflexion que vraiment le pousser : on ne peut plus le forcer et je ne pense que l'on doive le faire.

Passons ensuite à l'environnement du prof; le minimum requis est d'en connaître le fonctionnement mais il est bien sûr recommandé d'être acteur de la vie de l'école. Le travail du prof ne s'arrête pas au cours qu'il ou elle dispense car le cadre dans lequel ce cours est donné joue un rôle fondamental. Il faut savoir aussi collaborer avec les autres enseignants pour formuler une formation cohérente dans tous ses aspects. Cela implique donc de connaître par exemple l'ensemble des matières que suit l'élève.
L'objectif étant de créer une structure pédagogique cohérente avec notamment :
- Emploi du temps équilibré
- Travail personnel équitablement réparti en temps et entre les matières
- Distinction des enseignements mais aussi complémentarité !

Pour conclure, il faut donc être à l'écoute et communiquer, pour reprendre le titre : coopérer.

Je profite de ce billet pour souhaiter à tous mes lecteurs une année 2013 riche en apprentissages !

vendredi 28 décembre 2012

VIII - Maîtriser les technologies de l'information et de la communication

Sur ce point, pas de secret, il faut se renseigner !

Je ne peux que vous conseiller de suivre le MOOC ITYPA qui est vraiment une porte d'entrée vers l'apprentissage en ligne.

Je suis également cet edublog : Free Technology for Teachers qui me permet de découvrir de nombreux outils éducatifs disponibles sur Internet (à noter que la plupart sont hélas en anglais).
Il faut dire que je n'ai pas trouvé jusque là de site français aussi à jour que ce blog, mais si jamais vous avez un filon, je suis preneur !


lundi 24 décembre 2012

VII - Evaluer les élèves

Evaluer, d'accord, mais évaluer quoi ?
Evaluer un élève c'est évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisition des compétences qu'il a atteint.
Pour évaluer une progression, il suffit de tracer la trajectoire que l'élève doit prendre et de jalonner le parcours. Plus l'élève est proche de l'arrivée, meilleure sera la note.
Pour évaluer une acquisition de compétences, chose plus simple : on liste les compétences et on donne la niveau d'acquisition : Acquis, En cours, Non acquis (On peut détailler davantage).
Pour arriver à cela il faut donc des prérequis au niveau de l'organisation du cours.
Pour le premier type d'évaluation, il faut que le cours ait un plan bien défini, une carte d'orientation : il faut savoir où l'on va et par où l'on passe, et que ce parcours soit cohérent.
Pour le second, il faut avoir déterminé les compétences que l'on voulait transmettre dans le cadre du cours et aussi imaginer de quelle manière on peut évaluer la compétence.

Or, je n'ai pas l'impression que les élèves sont évalués de cette manière dans nos écoles.

Bien (trop) souvent, le professeur zappe les fondements de l'évaluation :

  • Adaptation du support et du questionnement en fonction des objectifs de l'enseignement.
    • Le devoir manuscrit n'est pas LA solution miracle. Il est inadapté et même trompeur pour certains types d'évaluation.
  • Expliciter les consignes
    • Il faut bien que l'élève sache concrètement ce à quoi il doit réponde, et pourquoi on lui pose cette question. Cela ne sert à rien d'avoir une part de mystère ou de cacher certains éléments dans une question.
  • Expliciter les critères de notation
    • Encore faut-il que l'on sache sur quoi l'on est noté; les barèmes sont trop peu nombreux et trop souvent revisités après correction à des fins statistiques, si bien qu'il n'y a plus aucune cohérence entre la note et l'évaluation réelle.
  • Guider les élèves dans la préparation de l'évaluation
    • Les élèves doivent être préparés à l'évaluation. Le moyen le plus simple est d'effectuer avec eux un sujet similaire avec celui qu'ils devront résoudre.
Par ailleurs, j'ai été invité dans le cadre de la conférence des grandes écoles à assister à la conférence (controversée) d'André Antibi sur ce qu'il appelle la "constante macabre", c'est à dire le phénomène inconscient de constitution d'une répartition de notes suivant une loi Normale, avec pour conséquence un pourcentage systématique de mauvaises notes : la constante macabre. Les études de M. Antibi montrent bien le dysfonctionnement de l'évaluation telle qu'on la connait aujourd'hui.

Toutefois, je consens à dire qu'il y a eu des progrès en la matière ces dernières années.

Pour y remédier je vous propose quelques unes des questions auxquelles l'évaluateur se doit de répondre à chacune de ses évaluations :
Est-ce que j'ai préparé mes élèves en vue de l'examen ? Autrement dit, est-ce que les questions que je vais leur poser correspondent à ce que l'on a vu en cours et correspondent aux objectifs du cours ?
Est-ce que cette question me permet d'évaluer concrètement une compétence du cours ou de valider un jalon dans la progression de l'apprentissage ?
Est-ce que je suis capable de différencier la note à la question de manière linéaire ? (Comprendre : éviter une notation binaire)
Est-ce que le barème est clair pour l'élève ? Est-ce que le barème permet à l'élève d'identifier quelles compétences sont les plus importantes à acquérir ? Est-ce que l'élève a connaissance du barème au préalable de manière à ce qu'il puisse répartir correctement ses révisions ?
Est-ce que lors de la correction d'une copie je fais abstraction de celui qui l'a composée ? Chose toute simple : cacher le nom de l'élève sur la copie.
Comment je restitue le résultat à l'élève ? Est-ce que je lui donne les compétences à retravailler ? Est-ce que j'analyse ses erreurs ET ses réussites ?

Il s'agit donc de créer une relation de confiance avec l'élève en ce qui concerne son évaluation, de sorte qu'il n'y ait de surprise ni pour l'enseignant ni pour l'étudiant.


Parlons ensuite d’auto-formation, et donc d'auto-évaluation.
S'auto-évaluer cela fait partie de l'appropriation de son enseignement, et cela me semble intéressant dans le cadre d'ITYPA où chacun est son propre maître.
Une grille d'auto-évaluation basique consiste à remplir un tableau comme celui-ci :

Objectifs
Auto-évaluation
Avant
Après
Je suis capable...
pas du tout
a peine
presque
sans problème
pas du tout
a peine
presque
sans problème
... de
















... de

















Exemple de grille d'auto-évaluation


Remarquez qu'il n'est pas possible de faire une évaluation "moyenne", il s'agit vraiment de se positionner vis-à-vis des objectifs.
Il appartient donc au professeur (ou à l'apprenant s'il s'auto-forme) de constituer cette grille et à l'élève de la remplir... en toute honnêteté !


Pour conclure, comment peut-on évaluer en ligne ?
Il faut d'abord que l'examen s'y prête. Si la mémorisation d'une notion fait partie des objectifs, alors c'est impossible de bloquer l'accès à toute ressource. En revanche, les exercices d'auto-évaluation sur Internet sont très utilisés ! Ils sont parfaits pour l'apprentissage et lors des révisions. Ils sont notamment un outil de transparence sur l'évaluation pour le professeur.
Par ailleurs, cela devient très vite fastidieux à l'heure actuelle de faire des schémas, des croquis et des équations sur un ordinateur. On peut donc oublier, la géographie, les maths, les sciences.
Il nous reste donc tout ce qui demande à l'élève de composer, de disserter. Et donc, à moins que l'on souhaite évaluer l'élève sur sa mémorisation de notions, je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas envisageable.
Le seul souci, s'il y en a un, ce serait que les élèves pourraient tricher les uns sur les autres. Cependant, je ne crois pas qu'un élève exploite la possibilité de communiquer avec d'autres élèves dans le but de copier bêtement. Si c'est le cas, c'est qu'il n'a pas compris le but de l'évaluation. En effet, je crois que si l'on arrive à faire comprendre à l'élève que ce n'est pas grave s'il ne sait pas répondre et qu'il est bien en situation d'apprentissage, alors il n'y aucune raison pour qu'il ne réponde pas personnellement à l'évaluation.
En revanche, je n'imagine pas que l'on puisse effectuer des examens finaux en ligne, car l'examen n'est pas dans le cadre d'un enseignement mais bien une validation d'acquis à un instant donné.

dimanche 23 décembre 2012

VI - Prendre en compte la diversité des élèves

Le cours ITYPA est arrivé à sa fin, mais je suis encore loin d'avoir terminé d'écrire sur ce blog alors restez branchés ;)

Nous allons voir ici comment nous pouvons dispenser un enseignement adapté à l'ensemble des élèves quelque soit leur niveau, leur origine, leur handicap ou leur maladie.


Au premier abord, on pourrait croire que c'est impossible de donner un cours qui peut être suivi par des élèves n'ayant pas les mêmes facilités dans la matière. Pourtant, partant du principe que tout homme est capable d'apprendre et de comprendre toute connaissance, je suis certain que l'on peut détruire ces vieux adages tels que "Le X c'est trop dur pour moi", "Je n'ai jamais été bon en X" ou "Les X ? J'y arriverai jamais" (Remplacer X par la matière de votre choix).

Il me semble que tout ici est question de temps, et tant que l'on en dispose, nous sommes capables d'affronter n'importe quel problème. C'est pourquoi une proposition serait de construire un cours avec une difficulté croissante et progressive, mais en laissant à l'élève suffisamment de temps entre chaque cours pour l'assimiler et poser des questions complémentaires à son enseignant. Ceux qui auraient fini plus tôt pourraient augmenter leur charge de travail en effectuant des exercices plus poussés, voire en suivant d'autres cours; à la manière du "pour aller plus loin".
Au final, tous les élèves auront acquis le même socle de connaissances.

Une autre possibilité est de proposer aux élèves en facilité d'aider leurs camarades. Par aider, je n'entend pas donner la solution mais bien d'imiter le rôle de l'enseignant. Cela serait doublement vertueux : d'un côté le bon élève solidifie ses connaissances en les restituant, et de l'autre côté le mauvais élève bénéficie d'une approche qui lui est plus familière et donc plus simple que celle proposée par l'enseignant.

Les TICE offrent aussi des réponses à cette question. On peut imaginer un même cours sous différentes versions, avec des objectifs communs et des objectifs supplémentaires pour les cours plus avancés.


Maintenant, comment s'adapter à la culture ou aux origines de l'élève ?
Ce problème est plus épineux car cela implique de différencier une connaissance alors que par définition elle est universelle. En fait, il s'agirait simplement de modifier la manière de présenter les choses; on peut agir sur les exemples, les sujets des exercices, les contextes, afin que cela soit le plus parlant possible pour l'élève.


Enfin, comment peut-on prendre en compte les handicaps et maladies des élèves ?
Il n'y a pas de réponse unique. Certains handicapés nécessiteront un accompagnement personnalisé alors que d'autres pourront être plus facilement intégrés aux établissements ordinaires.
Quelle réponse du côté des TICE ? Premier bon point c'est qu'une mobilité réduite ne porte pas préjudice à l'utilisation d'un ordinateur, pas besoin d'infrastructure particulière si ce n'est au domicile de l'élève. Il faudrait ensuite intégrer des sous-titres sur chaque cours pour les sourds et malentendants ainsi que des outils d'accessibilité : clavier visuel, narrateur, écritures lisibles, élocution claire, etc. Mais pour aller plus loin, là encore, cela passe par un accompagnement personnalisé.


mardi 11 décembre 2012

V - Organiser le travail de la classe

Il me semble que pour ce point, il n'y a pas grand chose à débattre sur l'état actuel des choses et je suis en accord avec l'ensemble des lignes de l'arrêté (petit rappel du lien).

Toutefois, l'expérience du MOOC ITYPA est clairement en rupture avec ces conventions car il est difficile de trouver les repères d'une salle de classe dans un cours en ligne. Je vous propose de voir quels sont les points et communs et différences avec un cours classique.

L'élément central du cours reste toujours de mon point de vue l'enseignant, celui qui parle et qui anime le cours. Légère différence que l'on a déjà vu ensemble, c'est qu'il est davantage un guide qu'un strict donneur de leçons; c'est à l'élève de se fixer ses objectifs et de travailler en autonomie.

Parlons de l'élève justement, fini les salles de classes closes, froides ou l'on a pas assez de place sur sa table pour composer; fini les amphithéâtres ou l'on est serrés comme des sardines en boîte avec un intervenant presque inaudible. C'est sur que l'on gagne en confort, enfin, au moins on ne dépend plus que du confort de notre "chez-nous".

Dans une salle de classe il y aussi le voisin de classe, du blagueur au stakhanoviste en passant par l'endormi. Dans le MOOC, ce voisin est démultiplié, décuplé, centuplé, quingentuplé, milluplé ! Les messes-basses ne viennent pas interrompre la litanie du prof et l'on peut échanger en direct avec son voisin de devant aux Etats-Unis sur Twitter, son voisin de derrière du Brésil sur Facebook, son voisin d'à côté sur IRC ou encore son colocataire parce qu'il est dans le même cours que nous. "La participation et la collaboration entre élèves" n'a jamais été aussi facile.

Et que dire du bouton Pause/Lecture, tellement salvateur lorsque survient une envie pressante.
Du bouton Retour arrière parce que l'on a pas tout bien compris.
Du bouton Avance rapide parce que l'on connait déjà la notion.
De la recherche pour accéder directement au contenu voulu.

En fait, c'est maintenant l'élève qui organise lui-même le déroulement de son cours. Mais cela n'empêche pas que le cours en lui-même soit structuré. Au contraire, cela devient même une exigence : le professeur ne peut pas se permettre de s’épancher et d'insister sur tel ou tel point à la demande d'un élève car s'il devait répondre à toutes les interrogations cela lui prendrait des semaines. Pour palier à cela, un forum de discussion permet à chacun de poser sa question, d'avoir des réponses du professeur comme des autres élèves qui ont compris et de na pas poser plusieurs fois la même question.

Revenons maintenant au rôle de l'enseignant dans tout cela. D'abord, il doit appréhender au moins deux outils : la visioconférence et le réseau d'échange (IRC, forum, réseau social, etc.). Ensuite, il est possible qu'il soit amené à faire de la modération car j'ai du mal à croire que l'on puisse mettre en place un libre-échange sans règles de conduite. Enfin, il doit être à l'écoute de sa classe et se rendre disponible pour répondre à un potentiel de questions assez phénoménal.

jeudi 6 décembre 2012

IV - Concevoir et mettre en oeuvre son enseignement

Il s'agit là de parler de tactique, de méthodes et de moyens. Comment concrètement dérouler un cours pour atteindre les objectifs de l'enseignement ?


Parlons d'abord des moyens : Il n'est pas surprenant de retrouver dans cet arrêté de nombreuses références aux outils numériques. Et en effet, force est de constater qu'ils sont désormais largement employés (encore faut-il que l'enseignant les aie à sa disposition). Mais si le rétroprojecteur est dépassé et que le vidéoprojecteur est à la mode, quel sera l'avenir de la didactique ?
Non par chauvinisme pour ITYPA, je pressens réellement l'avènement du cours en ligne. Mais ces nouvelles technologies de l'enseignement nous obligent à repenser le rôle de l'élève. En effet, celui-ci passerait du statut de spectateur à celui d'acteur de sa formation. La démarche n'est plus du tout la même entre une présence forcée, contrainte par le temps et l'espace; et une démarche d'apprentissage volontaire. Et cette contrainte espace-temps disparaîtrait aussi pour l'enseignant qui pourrait consacrer plus de temps à l'accompagnement personnalisé des étudiants. Il gagnerait le statut d'animateur, d'accompagnateur, de facilitateur.
Et après ? J'ose imaginer un enseignement à l'échelle mondiale. En effet, il n'y a pas de raison pour que l'on ne puisse pas partager les savoirs aux quatre coins du globe. Le succès des conférences TED montrent à quel point il est possible de diffuser largement de l'information de manière instructive et captivante. Les plateformes regroupant des MOOC ont déjà vu le jour (coursera.org a su attirer mon attention) et n'attendent plus que d'être utilisées.


Sur le plan tactique, la communication en "face à face" reste plus efficace qu'un cours interactif (séance à distance synchrone) qui est aussi plus efficace qu'un cours à distance (asynchrone). Attention donc à ne pas tomber dans le piège en croyant que tout peut être numérisé, même si à l'heure actuelle on peut imaginer une messagerie instantanée entre un élève et son enseignant; on voit encore mal comment l'enseignant pourra aussi aisément saisir un stylo de la trousse de son élève et lui faire un schéma explicatif en quelques coups de crayon (même si c'est désormais possible grâce aux tablettes tactiles).



Mais malgré tout ce que j'ai pu dire, le prof garde toujours la maîtrise de la méthode qu'il va employer et c'est la méthode (et non les moyens) qui constitue l'essentiel de la qualité d'un cours. Hélas, elle ne s'apprend pas aussi facilement que l'on apprend à se servir d'un outil. Et navré de vous décevoir, mais il n'existe pas de méthode d'apprentissage universelle car nous sommes tous différemment sensibles à la manière dont un cours est dispensé.
Dans mon prochain article (V - Organiser le travail de la classe), je prolongerai ce point en vous donnant mes "facteurs clés de succès" d'un cours.